Bio-Surveillance et Dépollution

La mousse puise ses nutriments dans l’air à travers l’eau de pluie, elle recueille en premier les métaux, les pesticides, le no2 … C’est pourquoi elle est utilisée comme bio-indicateur de la pollution de l’air et comme dépolluant. Quelques exemples…

Le dispositif BRAMM

(Biosurveillance des Retombées Atmosphériques Métalliques par les Mousses)

  • Depuis 20 ans, tout les 5 ans a lieu une campagne européenne qui consiste à collecter des mousses dans des forêts éloignées des sources connues de pollution (sites industriels, voies de transport) afin de mesurer la présence de fond des différents polluants.
  • Environ 500 sites par campagne en France
  • 13 métaux dont le Cd, Hg, Ni, Pb, toxiques reconnus et l’ Al, Fe, V, Zn… toxiques potentiels

Plus d’info

Exemple de résultat de BRAMM

Surveillance de sites

  • Certains sites industriels (usine d’incinération par exemple) sont équipés de transplants de mousse placés autour du site en fonction du vent dominant
  • Régulièrement des prélèvements sont faits pour analyse.
    Surveillance de la pollution industrielle par les mousses

Dépollution le long des routes

  • Une étude allemande montre qu’1m² de mousse absorbe annuellement une quantité de microparticules équivalente aux émissions d’une voiture diesel parcourant 1000 km
  • En Allemagne, des tapis de mousse ont été installés sur le bord des autoroutes

Des initiatives en France :


Système Filtréo de JCDecaux : un tapis de mousse est placé au-dessus d’un abribus pour limiter la pollution aux microparticules.

Notre conclusion

  • Les murs (verticaux) recueillent en définitive très peu d’eau (sous forme liquide ou gazeuse).
  • Des solutions horizontales ou verticales irriguées avec une eau polluée seraient à priori plus efficaces
  • Reste à quantifier la pollution effectivement absorbée en fonction des dispositifs
    Un mur irrigué par de l’eau polluée

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